Catégories : LGBT Travesti Gay Lesbienne Trans Sissy TV trans travesti sissy
il y a 4 ans
J'aurais sans doute pu me délier les mains sans trop d'efforts. J'aurais en tout cas sûrement pu me lever. Mais on ne m'en avait pas intimé l'ordre et je n'osais faire le moindre geste sans qu'on me l'eut demandé. Je restai donc immobile sur le lit, une bonne quinzaine de minutes, pendant que, de l'autre côté de la porte, je les entendais parler et rire tous les trois, ma maîtresse et ses deux clients. Ce fut finalement Monica qui vint me chercher.
-
« Tu fais la paresseuse, Claudia ? Tu t'imagines que je vais tolérer que mon esclave se prélasse dans un lit, comme ça, en plein jour ? Allez! Debout! Et vite! »
-
« Pardon, madame Monica... J'attendais vos ordres! »
Monica vit alors les taches de sperme sur le couvre-lit.
- « Ah merde! » Et, en se tournant vers moi : « c'est eux qui ont fait ça? »
J'hésitai avant de répondre, mais elle me regardait et ne pouvait manquer de voir aussi les cernes sur mes bas. Et si elle regardait l'intérieur de ma jupe ou mes culottes de dentelles, je ne pourrais nier l'évidence. Alors je préférai avouer : « J'ai bien peur que ça ne soit moi, madame Monica. Eux, ils ont éjaculé dans ma bouche et dans mon... mon derrière... Y a pas une goutte que j'aie laissé coulée. Mais ils m'ont fait venir. J'ai pas pu me retenir, et... »
Scchhhllaaac! Sa main frappa avec tant de force contre ma joue gauche que je perdis l'équilibre, et tombai avec violence contre le sol. « Petite salope ! T'ai-je pas dit hier qu'il fallait que tu apprennes à te retenir. Ta petite queue de dégénérée, si t'es pas capable de la maîtriser, on va te l'enfermer dans un anneau tellement serré qu'y a pas un liquide qui va passer. J'ai des outils de t o r t u r e atroce, pour les obsédées comme toi. Quand je te l'aurai arrangée comme il faut, tu vas voir que tu trouveras le moyen de ne plus jamais bander. Parce que si tu bandes, ma petite cochonne, ça va te faire tellement mal, que tu vas regretter d'être née avec une quéquette ridicule, et tu vas me supplier à genoux de ta couper, tellement t'en pourra plus de souffrir. »
Je ne savais pas ce que je devais répondre. J'étais terrifiée. Sa colère n'était pas feinte. Devais-je approuver, ou même réclamer le châtiment dont elle me menaçait, pour lui prouver mon appartenance ? Et si elle interprétait cela comme de la suffisance ? Devais-je au contraire l'implorer de m'accorder son pardon. Mais m'avait-elle accordé la parole ? Je choisis de me taire. Elle me regardait de haut, avec un air de défi. Derrière elle, Raoul et Ghyslain venaient d'entrer dans la pièce. Ça ne calma pas la colère de Monica. Elle me donna un brusque coup de botte dans les côtes : « On t'a coupé la langue, ver de terre ? »
-
« Non, madame Monica. Mais j'ai honte de vous avoir déçue. Je ne sais pas quoi vous dire. Je... Je ne sais pas... Je n'aime pas vous voir en colère. j'ai peur. Je voudrais vous demander pardon... Je mérite une punition... Mais j'ai peur... Je ne sais pas quoi vous dire. »
-
« Ca va! Tais toi. Lèves-toi maintenant, va vite nettoyer tes vêtements de salope, changer de bas, te refaire une beauté et reviens me voir dans le salon. Je vais placer ton pénis ridicule dans un petit harnais de torture dont tu me donneras des nouvelles, et je vais le faire devant ces deux-là pour qu'ils voient quel traitement je réserve à mes esclaves qui n'arrivent pas à contrôler leur tuyauterie. Ensuite, tu nous serviras le goûter et le champagne que Ghyslain a apporté et tu viendras te joindre à nous. »
« Quand au couvre-lit, amène le dans la salle de lavage. Mais je te préviens, ce soir, après le départ de ces deux là, tu vas devoir tout nettoyer, et tu n'échapperas pas à mon fouet. »
Je me levai avec hâte, j'eus peine à retrouver mon équilibre avec ces souliers excessifs qui n'étaient absolument pas conçus pour la marche. Je fis une courte révérence : « Bien, madame
Monica. Je vous remercie! » et je sortis.
J'avais mal à la joue gauche. je sentais encore une brûlure entre mes fesses. J'avais un peu mal aux côtes, à cause de ma chute et du coup de pied. Mais j'avais surtout mal à mon amour-propre. Non pas à cause de l'humiliation; c'était au contraire excitant. Mais je me sentais tellement incompétente.
Ca doit être ça, le sentiment des femmes battues. Plus on les engueule, plus elles se disent qu'elles sont connes, plus elles ont honte, et plus elles sont reconnaissantes envers l'homme qui, malgré cette incompétence, continue pourtant de les aimer après les avoir battues.
Je revins au salon environ cinq minutes plus tard. La marche sur ces talons acrobatiques était difficile. Àchaque pas, je devais retrouver mon équilibre. Cela conférait à mon corps un étrange balancement érotique. J'avais déjà admiré cette démarche périlleuse, dans le cas des prostituées du centre-ville. Je me rappelle avoir souvent été excité devant ces femmes fragiles qui s'offraient aux hommes de la nuit. Excité non pas en tant que client (je n'ai jamais accepté les avances de ces femmes publiques) mais par fantasme, lorsque je m'imaginais, moi, chaussée de la sorte et vêtue d'une jupe ultra-courte laissant entrevoir jusqu'à la naissance de mes fesses, compagne imaginaire de ces filles de la rue. Et bien voilà! Je vivais maintenant mon fantasme. Et j'en fus tout aussi excitée.
En m'approchant de Monica et de ses deux invités, je sentis mon pénis vibrer. Puis en voyant le corps parfait de l'athlète noir, presque nu, avec seulement une serviette jetée sur ses hanches, et avec la masse énorme de son sexe que je devinais sous la ratine, ma verge fut de nouveau en érection. Même l'autre, le clown ridicule avec ses hautes cuissardes blanches, son slip de cuir et sa cape, même lui, l'obèse, m'excitait.
Monica souleva ma jupe d'un coup sec, et montra aux deux hommes l'objet de sa colère: « Mais bon Dieu! Cette petite conne ne comprendra donc jamais. Regardez-moi ça, les gars. Elle est encore bandée. C'est à croire qu'elle fait exprès pour me défier avec cette chose ridicule qu'elle a entre les jambes. »
Alors Monica prit sur la table un objet de métal et de cuir. Il s'agissait d'un tube étroit d'environ sept centimètres, ouvert sur toute sa longueur. Au niveau de cette ouverture, le métal se recourbait vers l'extérieur, et deux trous de chaque côté permettait d'y insérer des tiges. Elle prit mon pénis et essaya de force de le faire entrer dans le tube. Elle n'y parvenait qu'avec peine et Raoul s'offrit pour l'aider. Tenant mon derrière d'une main et le tube de l'autre, il procéda d'un coup très sec, avec une force inouïe. Je crus qu'on allait déchirer la peau sensible de ma verge, qui s'inséra malgré tout dans ce tube d'acier au gabarit pourtant trop petit. Alors, Monica installa les deux tiges, puis de petites vis qu'elle commença à serrer, refermant alors l'ouverture du tube, comme un étau comprimant mon sexe.
La douleur était abominable. À l'intérieur de ma verge gonflée, la pression aurait dû, normalement, refouler le sang hors de l'organe. Mais cette pince de métal exerçait aussi une pression énorme sur le sphincter qui empêche justement ce reflux du sang. Le résultat était insupportable : comme si tout voulait éclater de l'intérieur.
Monica savait-elle bien ce qu'elle faisait ? La t o r t u r e présentait-elle un danger de mutilation réelle. J'étais atrocement inquiète. Mais l'esclave a-t-elle d'autre choix que de faire confiance à sa maîtresse ? J'avais envie de hurler. Seuls des petits soupirs de souris captive s'échappaient de ma bouche. J'avais le souffle coupé, autant par la douleur que par le corset, l'autre, celui qui emprisonnait ma taille. Je crus que j'allais une fois de plus défaillir.
Combien de temps pourrais-je supporter cette compression qui s'accroissait encore, à chaque tour de vis? Puis je vis mon gland qui faisait désormais saillie, à l'extrémité du tube : une masse de chair bleu foncée, gorgée de sang, qui allait bientôt éclater, j'en étais sûre.
Monica cessa de serrer. Elle ramassa sur la table un capuchon de métal grillagé et le déposa sur mon gland rendu hypersensible par la tension de la peau. Au contact du grillage de métal, le gland devient encore plus douloureux. En même temps, la tension devint telle que je commençai à subir de véritables spasmes sur toute cette région de mon sexe. Des convulsions... d'orgasme! Un orgasme de douleur, plus que de plaisir, mais un orgasme quand même!
-
« Regardez-moi comme elle jouit ! » fit remarquer Ghyslain, avec un amusement évident.
-
« Ca, c'est pas une bonne idée, ma petite Claudia. C'était la dernière chose à faire, si tu veux mon avis » répondit Monica.
Et je compris aussitôt pourquoi. Au cœur de ma verge, le canal séminal était à ce point comprimé qu'aucun liquide ne pouvait y circuler. Alors le sperme refoulé, loin de diminuer la tension sur mon organe engoncé de métal, venait au contraire accroître la pression et provoquer une véritable brûlure intérieure sur toute la longueur de ma verge.
L'orgasme n'avait pas encore cessé d'imprimer à mon bas ventre ses incontrôlables convulsions que je sentis comme de véritables coups de poignard, au creux même de ma verge et dans mes glandes séminales engorgées. Je ne pus m'empêcher de pousser un long gémissement de douleur, et des larmes emplirent mes yeux.
- « Tais-toi, ou c'est le fouet, » lança Monica, avec impatience. Puis elle demanda à Raoul de l'aider à nouveau. Mon gland était trop gonflé. Elle n'arrivait pas à visser la capsule grillagée sur l'extrémité du tube. Raoul y alla de ses mains fortes et en moins de 15 secondes, la masse de chair violette était à son tour comprimée vers l'intérieur. Puis, Monica prit les deux lanières qui pendaient à l'arrière du tube, les enserra autour de mes deux testicules. Mon pénis devint ainsi une masse de métal et de chairs aussi dure qu'un os. « Voilà, Claudia. Attaché comme ça, le tube pourra pas s'enlever même si tu débandes. »
Je regardai mon sexe. Il avait l'apparence d'un petit tomahawk : un manche de métal d'environ sept centimètres, sur trois ou quatre de diamètre et, à sa base, deux boules bleues tendues comme des peaux de tambour. En principe, l'extrémité grillagée aurait dû permettre d'uriner, mais la tension était telle dans cet organe réduit à des dimensions ridicules, que rien ne pourrait y passer, tant que je n'aurais pas entièrement débandé. Heureusement, mon éjaculation interne, si douloureuse encore, commençait à porter conséquence et je sentis peu à peu la pression diminuer dans mon organe emprisonné.
Ce fut un soulagement bien relatif. Monica n'attendait que ça, elle aussi, pour attacher une autre lanière, sur l'extrémité grillagée de mon pénis; elle profita alors de la souplesse relative que la fin de l'éjaculation donnait à mon organe pour le tirer vers le bas puis vers l'arrière, au moyen de cette lanière. Nouvelle douleur. Nouveau gémissement. Nouvelle perte d'équilibre vers l'avant, mais Monica avait prévu ma réaction et empêcha ma chute. Elle tendit alors la courroie de cuir à Raoul, et lui demanda de tirer, aussi fort qu'il le pouvait vers le haut. Entre mes jambes et jusqu'à la base de mes fesses, je sentis le contact froid de mon sexe de métal, désormais entièrement dissimulé vers l'arrière. On attacha la dernière courroie à un anneau de mon corset, je crois.
En tout cas le dispositif tenait en place. Monica et les deux hommes reculèrent un peu, pour regarder de loin la femme à la jupe relevée, plantée là devant eux. « Vue d'ici, on devine même pas qu'elle a un sexe d'homme, » fit remarquer Ghyslain.
-
« Tu pourrais faire un strip-tease et confondre tous les clients d'un cabaret, » ajouta Raoul.
-
« Sauf si tu montres ton cul, bien sûr, » ajouta Monica. « Allez! Montre nous ton cul! »
Je me retournai dos à eux; me penchai vers l'avant. La courroie de cuir qui tenait ma verge repliée vers l'arrière exerça une tension additionnelle sur l'emprise de mon sexe. Je crus que mon scrotum allait se déchirer. Je gardai quand même la position, sachant bien que la moindre initiative de ma part me vaudrait le fouet. En position repliée, je ne pouvais plus du tout respirer. Quelques secondes encore, et j'allais perdre connaissance. C'est alors que j'entendis la voix de Monica : « Bon, Assez! Relèves-toi, baisse ta jupe et va chercher notre lunch! »
La tension diminua sur mon organe. Une fois encore, la peau avait tenu bon. Mais en marchant vers la cuisine, je réalisai que la marche était devenue un exercice encore plus pénible. Au problème d'équilibre et de respiration difficile, s'ajoutait une douleur immense entre les jambes. Il y avait encore cette sensation de brûlure apparue au moment de l'éjaculation interne, mais quelque chose de plus global aussi, comme cette douleur que ressentent les hommes, après avoir reçu un coup dans les couilles. Dans mon sexe, quelques veines avaient sans doute éclaté. Dans la cuisine, je ne pus retenir plus longtemps mes larmes, et c'est avec les yeux plein d'eau que je plaçai sur un grand plateau, l'assiette de charcuteries et de fromages, le champagne et les couverts pour trois personnes.
Juste au moment où je pénétrais au salon, je sentis comme une gouttelette humide couler à l'intérieur de ma cuisse. Je pensai à ces femmes qui, après l'amour, sentent avec plaisir couler sur leurs cuisses le sperme liquéfié de leur amant. Mais c'était mon propre sperme qui se libérait désormais goutte à goutte du tube de métal où mon sexe était emprisonné. J'eus peur de souiller la tapis du salon, et demandai à Monica la permission de prendre congé.
-
« Puis-je retourner à la cuisine, madame? »
-
« Non, Claudia. Tu restes avec nous. Assieds-toi. »
-
« C'est que, madame... J'ai une urgence. Si je m'assoies, je vais salir vos meubles. »
Monica comprit ce qui se passait. Elle me fit retourner, essuya le liquide sur mes cuisses, plaça un kleenex à l'extrémité de ma verge, entre mes fesses, et m'ordonna de m'asseoir. Cette fois j'obéis. Mais ce qui aurait dû être un soulagement pour mes pieds se révélait au contraire une t o r t u r e additionnelle.
Quand j'étais assise, cela tendait encore plus la lanière maintenant mon pénis couché contre mes fesses et augmentait la traction ressentie par mes chairs. En outre, mes testicules tendus se retrouvaient coincés sous mon poids contre le cuir du fauteuil, menaçant d'éclater. Je cherchai en vain une position confortable, mais chaque mouvement de mon corps ajoutait au supplice. Je resserrai les dents en m'efforçant de ne pas trop laisser paraître ma douleur.
N'eût été de cette souffrance, le repas m'aurait paru plutôt sympathique. En fait, leur repas, aurais-je dû écrire, car ils ne m'offrirent pas la moindre bouchée. D'ailleurs, ceinte comme je l'étais dans mon corset, je n'aurais rien pu avaler. Je restais là, simplement, à souffrir en écoutant Raoul et Ghyslain échanger des souvenirs ou raconter à Monica les anecdotes et les banalités de leur vie quotidienne.
J'ai compris que Ghyslain était un ancien ami du mari de Monica. Il était de ceux que cet homme avait amené à la maison pour qu'ils fassent l'amour à sa femme, pendant que lui, en tenue d'esclave féminisé, allait servir les amants et se laisser humilier. C'est de cette époque que Ghyslain, comme Monica d'ailleurs, avait acquis ce goût pour les esclaves travestis.
Après le départ du mari, Ghyslain avait continué à fréquenter Monica et ils avaient fait l'amour à l'occasion. Mais l'absence de l'homme-femme servante à leurs côtés enlevait beaucoup à l'érotisme de la chose. Alors, quand Monica avait découvert qu'elle ne pouvait plus se passer de cet aspect de sa sexualité, quand elle avait commencé à jouer les maîtresses autoritaires, Ghyslain avait été parmi les premières victimes choisies.
Comme il n'était pas, malgré quelques fantasmes, du genre à apprécier la soumission totale, en dehors des courtes sessions amoureuses, Monica lui avait bientôt refusé son corps, tant et aussi longtemps qu'il ne deviendrait pas son esclave à 100 pour cent. Depuis deux ans au moins, ces deux là ne faisaient donc plus l'amour ensemble, ce qui n'empêchait pas Ghyslain de désirer follement Monica, et Monica de le considérer comme un ami proche auquel elle continuait d'offrir le luxe de la baise avec ses nouveaux esclaves, s'il acceptait de payer, bien sûr.
Raoul était un professeur d'éducation physique que Monica avait rencontré dans un bar particulier, où il lui arrivait de rechercher des clients pour ses sessions érotiques. Monica avait été séduite par la beauté de ce corps de géant, ce que je comprenais fort bien, étant moi-aussi tombée sous le charme. Ils avaient sans doute souvent fait l'amour, bien qu'en présence de Ghyslain, leurs allusions à ce sujet n'étaient qu'habilement suggestives. Ce qui est sûr en tout cas, c'est que si Monica adoptait des attitudes de dominatrices, ou du moins distantes, avec Ghyslain, un ami de longue date pourtant, il en allait tout autrement avec Raoul. Elle semblait même, parfois, prête à le servir. Et Ghyslain en ressentait une jalousie profonde.
J'apprendrai par la suite, d'une confidence de Monica, qu'elle avait un jour poussé la cruauté envers Ghyslain jusqu'à lui imposer, comme épreuve à franchir s'il voulait passer à nouveau une nuit avec elle, de se soumettre d'abord aux désirs sexuels du noir. Et c'est ainsi que Ghyslain avait été pour la première fois sodomisé par l'athlète, et que s'était développé entre eux cet étrange rapport, parfois maître-esclave, le plus souvent d'amitié. Quand à Monica, avait-elle tenu parole, après cette soumission de Ghyslain aux caprices du noir ? Je ne l'ai jamais su, bien que certaines paroles de Monica me laissent croire qu'il n'en fut rien.
Monica avait beaucoup d'autres clients, occasionnels ou réguliers. Ghyslain et Raoul faisaient partie de son cercle le plus intime. Entre les trois, il y avait donc plus qu'une relation d'affaire; mais c'était une amitié trouble, comme le sont toujours ces rapports intimes fondés sur quelque perversion, où chaque partenaire connaît les faiblesses les plus secrètes des autres et peut au besoin tirer les bonnes ficelles. Il n'en reste pas moins que dans les moments de détente, comme pendant ce repas du midi arrosé de champagne, les échanges pouvaient devenir des plus agréables.
J'écoutais donc avec plaisir cette conversation amicale, en silence bien sûr, et toujours attentive aux moindres besoins de chacun, pour donner un service impeccable. Une coupe à remplir ici, une couteau qu'il fallait aller chercher à la cuisine, pour remplacer celui que Raoul avait échappé au sol, une serviette à tendre à Monica, le disque à retourner, etc. Il y avait en fait, dans mon empressement d'esclave efficace, autant le soulagement de ne pas devoir rester assise avec mon sexe en torture, que le désir de plaire à ma maîtresse et à ses clients.
Un peu avant quatorze heures, Monica annonça qu'elle avait un nouveau client à recevoir, un homme soumis qu'elle devrait dompter. Elle laissait donc ses invités avec « la petite bonne » en leur confirmant qu'ils pouvaient abuser de moi encore, et de toutes les façons, à condition de ne pas la déranger pour la prochaine heure. Et de lui laisser le salon et la chambre de torture du sous-sol. Elle quitta ensuite, et je me retrouvai à nouveau seule avec Ghyslain et Raoul.
CHAPITRE VII
Avant de retourner au salon, Raoul m'offrit quelques biscuits et un peu de fromage. Je refusai. J'avais tant de peine à respirer que je n'imaginais même pas comment j'aurais pu avaler. Il insista malgré tout avec force: « T'as rien mangé depuis le matinée et j'ai pas envie que tu perdes connaissance dans nos bras. Surtout avec les traitements qu'on te fait subir... T'as besoin de toutes tes forces. »
Je me dis qu'il avait raison et fis un effort. Les aliments franchissaient avec peine mon oesophage, mais, en fin de compte, je me sentis beaucoup plus forte après quelques bouchées. Les deux hommes me regardaient avec délectation, en échangeant quelques vulgarités que je feignais de ne pas écouter.
Puis, la sonnerie se fit entendre. Monica traversa le salon et nous fit signe de déguerpir. Son invité exigeait la discrétion. Ghyslain, juché sur ses hautes bottes blanches, avec sa cape qui tombait à mi-jambe, nous précéda dans le petit salon rouge où les deux hommes avaient, le matin, abusé de mon corps. Raoul, presque nu, avec une serviette enroulée sur ses hanches, fermait la marche derrière moi, en me soufflant à l'oreille des choses obsènes qui, de lui, me paraissaient agréables. Mais je ressentais toujours la même douleur dans mon corps et dans mon sexe compressés, la même difficulté à tenir mon équilibre, la même angoisse face à ce qu'ils allaient me faire subir, la même excitation pourtant, et surtout le même désir irrépressible de goûter à ce corps noir, d'être SA chose.
« Merde! J'suis pas allé pisser », lacha Ghyslain, en entrant dans le salon. « Et on a une heure à attendre dans cette chambre maintenant! »
-
« Bah, ça sera pas une heure. Dans cinq minutes, Monica va descendre avec son visiteur au sous-sol. Tu peux bien te retenir cinq minutes, » dit Raoul.
-
« Cinq minutes ? Peut-être bien... Mais je vois pas pourquoi je le ferais, » lui répondit Ghyslain, avec un regard vers moi, chargé de sous-entendu.
Il sortit son pénis bandé de son string de cuir. Je savais bien ce qu'il attendait de moi et cette perspective me faisait horreur. J'essayais de voir, rapidement, comment je pouvais échapper à ce projet repoussant, mais rien ne me venait à l'esprit. J'implorai Raoul du regard, dans l'espoir qu'il retienne Ghyslain. Il l'encouragea au contraire : « C'est vrai qu'on lui a pas offert de champagne, la petite, avec son repas. »
-
« C'est vrai ça... Tu dois avoir soif, Claudia chérie ? »
-
« Non... Je vous en prie ! » répondis-je, la voix brisée par la peur, en reculant quelque peu.
Je n'avais pas aimé le goût acre et salé de l'urine de Monica, le premier soir. Cela m'avait donné un véritable haut-le-cœur. Elle m'avait annoncé par la suite que je devrais apprendre à l'aimer, mais n'avait pas mis sa menace à exécution et j'avais fini par croire que c'était une menace sans portée. Mais l'idée de boire directement à la source ce liquide jaune à l'odeur repoussante et au goût acide, la perspective d'un haut-le-cœur avec, cette fois, mon corps cintré dans ce corset démoniaque, cela me semblait conduire à la catastrophe. Comment allais-je éviter de vomir ?
Devant mon hésitation trop manifeste, Ghyslain parut perdre patience: « Qu'est-ce que t'attends, salope ? À genoux ! » Je reculai un pas, en balbutiant un faible « S'il vous plait, Monsieur ! » Derrière moi, Raoul leva ma jupe. J'entendis un très bref sifflement, comme une tige souple qui fend l'air, et je ressentis un terrible déchirement de part et d'autres de mes fesses. Je venais de recevoir un premier coup de cravache sur le fessier, et le noir avait de nouveau le bras levé, prêt à m'administrer une seconde correction. En une fraction de seconde, j'étais à genoux, bouche entre-ouverte.
« L'as-tu entendue me dire merci, Ghyslain ? »
-
« Non! J'ai rien entendu, moi... »
-
« Merci, maître ! » m'empressai-je de balbutier, avant que le géant noir me frappe à nouveau.
-
« Aaahh ! Voilà qui est mieux. Mais à l'avenir, ma fille, faudra pas qu'on ait à te le demander. Sinon, c'est deux coups de plus. »
-
« Oui maître. »
-
« Maintenant, donnes ta bouche à mon ami Ghyslain. Il a un peu de champagne pour toi.
J'ouvris grand la bouche et Ghyslain y introduisit son vit bandé. Plus par réflexe que consciemment, je refermai mes lèvres et commençai à caresser la hampe de son organe qui semblait pulser de plaisir sous les mouvements de ma langue.
Le jet d'urine me prit par surprise. Un liquide chaud, salé, au goût acide prononcé, vint, avec une forte pression, s'engouffrer au fond de mon palais. Je faillis étouffer et Ghyslain, attentif tout de même aux difficultés de son esclave, interrompit aussitôt le torrent. Je repris péniblement mon souffle. Ghyslain libéra à nouveau ses sphincters. Un jet plus doux cette fois, qui me permit de tout avaler au fur et à mesure.
En fait, comme le fluide passait directement de l'organe de l'obèse à ma gorge ouverte, je n'en sentais pas l'odeur, et le goûtais à peine, de telle sorte que le supplice me parut plus supportable que l'avant-veille, lorsque j'avais dû boire au verre le champagne de ma maîtresse. J'y trouvai même quelque excitation perverse, de me trouver ainsi rabaissé au rang d'une simple pissotière pour cet homme sans charme, pendant que l'autre, ce noir au corps magnifique, s'amusait à jouer en douceur de sa main de géant sur mes fesses encore chaudes. N'être qu'un objet de plaisir. Appartenir à l'autre. Totalement, sans volonté propre, sans réserve aucune. Être utilisé à son gré, même pour les choses les plus abjectes, et y prendre plaisir! Obéir et oublier le reste.
Un malaise me tira rapidement de cette douce rêverie. Le jet d'urine continuait à couler contre mon palais, et j'avais de plus en plus de peine à en suivre le rythme. Entre les gorgées, je n'arrivais plus à reprendre mon souffle. Combien de temps sa vessie allait-elle ainsi se vider ? Et puis il y avait mon corseté trop serré, qui comprimait mon estomac et rendait difficile mes efforts pour avaler. Je commençai à perdre le souffle et ne pus refreiner un faible toussotement. Des gouttes d'urine giclèrent sur le slip de cuir de l'homme dont j'étais devenu le pot de chambre.
-
« Merde! » lança Ghyslain, furieux, en cessant d'uriner et en retirant son pénis aussitôt. « On t'a jamais dit, petite pute, que le liquide de ton maître, c'est précieux ? Chaque goutte que tu perds, c'est un coup de fouet sur tes miches. T'as compris ? »
-
« Oui maître », répondis-je, à la fois soumise et craintive.
Mais en fait, j'étais honteuse. Et toujours pour la même raison : je me sentais, une fois de plus, incompétente, et m'en faisais le reproche. Quelle émotion bête, quand j'y pense ! On me traitait comme la pire des ordures, on me pissait dessus, et au lieu de me révolter, tout ce que je trouvais à me dire, c'est que je ne savais pas faire adéquatement ce qu'on me demandait, que je n'étais pas une bonne esclave, que je ne valais même pas l'attention méprisante de mes maîtres, que Monica me gronderait.
Alors j'ouvris la bouche à nouveau, vers le sexe de Ghyslain, bien décidée cette fois à tout avaler. Il recommença à uriner, d'un jet plus faible, que j'avalai sans peine, un peu plus fière de moi déjà.
Quand il se fut complètement vidé, il me demanda de lécher les gouttes d'urine qui perlaient sur son string de cuir et autour de son pubis. Je le fis avec application. Puis il se retira. Je n'attendis pas qu'on me fouette et je lui fis un sourire en lui disant « merci ». Et le plus incroyable, c'est que je crois que c'était tout à fait sincère. Je lui étais reconnaissante de m'avoir appris à boire son champagne.
- « As-tu envie, Raoul ? C'est à ton tour ».
Je me retournai avec angoisse vers le sexe de l'autre. Ce n'était plus parce que l'odeur et le goût du fluide doré me paraissaient répugnants. Au contraire, je m'y étais somme toute habituée pendant cette longue absorption forcée du contenu de la vessie de Ghyslain. Mais c'était le corset qui serrait mes entrailles, et refoulait vers le haut le contenu de mon estomac. J'avais maintenant des crampes au milieu du ventre, et sentais qu'au premier moment, je risquais de vomir. Comment allais-je pouvoir avaler une goutte de plus ?
Je me rappelai que, dans les livres d'histoire, on raconte que les femmes de l'époque victorienne, qu'on forçait de la sorte dans des corsets de torture, pour leur donner taille de guêpe, régurgitaient souvent les repas qu'elles parvenaient à peine à entamer. Je paniquai devant la possibilité que cela se produise ici, devant ces deux hommes que je devais servir.
- « Non! Je préfère rester bandé encore un peu. Ca m'excite, » répondit le noir, en déclinant l'offre de m'utiliser à son tour comme urinoir.
Je ne pus réprimer un sourire, et quand le noir s'assit au bord du lit, quand il tendit son pénis vers moi, c'est avec un bonheur réel que je recommençai à envelopper de mes lèvres, de ma langue, puis de mes joues entières ce membre démesuré, aux veines proéminentes, dont chaque pulsion me procurait un début de jouissance, comme si mon âme s'était branchée directement sur ce mat vivant; * * *
Je commençai lentement, puis de plus en plus vite, à glisser mes lèvres sur cette masse de chair. Je n'arrivais pas à en avaler plus du quart, je crois. Mais à chaque mouvement, l'homme poussait un peu plus loin, ses mains contre ma nuque et je sentais la tige de vie, de taille toujours croissante, s'enfoncer de plus en plus contre ma luette. Malaise au début : la gorge, par réflexe, cherchait à repousser l'envahisseur. Il fallait que je lutte contre mes propres réactions, en me concentrant sur une possible détente de ces muscles internes aux contractions involontaires. Effort de respiration lente par le nez. Effort pour trouver des mouvements de l'arrière gorge qui puissent neutraliser ce besoin de vomir.
Je fis geste d'avaler et je sentis soudain quelque chose se relâcher, comme si mon arrière palais s'ouvrait brusquement. J'aspirai rapidement de l'air par mes narines ouvertes, mais tous les conduits se bouchèrent alors, au moment où je sentis le gland du géant noir s'enfoncer au plus creux, jusque dans mon oesophage. Une fraction de seconde, j'ai pensé au film « Deep Throat » et me suis dit que je venais de réussir la performance la plus totale qu'on puisse attendre de la fellation. Mais une fraction de seconde encore et ce fut la panique. Je n'avais plus le moindre accès à l'air libre. Ce gland gigantesque était coincé dans ma gorge et sa taille démesurée bouchait même les parois de mon nez. J'essayai de recracher, mais c'était impossible. Toute mon arrière bouche était paralysée, ainsi empalée sur le sexe du noir dominateur.
Je commençai à me débattre, furieusement. J'entendis le noir appeler l'autre à l'aide, sans pouvoir comprendre, tant mes oreilles bourdonnaient. Puis je sentis des bras m'enserrer avec force. Les mains de Raoul serraient de plus en plus fort contre ma nuque. Je fus complètement immobilisée. Quinze secondes. Vingt. Trente peut-être, sans pouvoir respirer. J'eus le temps de penser que j'étais en train de mourir, victime impuissante de deux sadiques; qu'ils allaient jouir dans mon corps, tout absorbés à leur propre plaisir érotique, et me laisseraient choir, morte d'asphyxie.
Tous mes muscles se relâchèrent. j'allais perdre conscience, faute d'air ou faute de volonté de vivre, lorsque je sentis, mais à peine, au fond de ma gorge, l'organe coincé s'agiter. Raoul éjaculait en saccades, directement dans mon oesophage.
Il y eut un bruit de succion puis, comme un vortex formidable, je sentis l'air s'engouffrer à nouveau dans mes poumons. Combien de temps avait duré mon supplice ? Avais-je perdu conscience ? Où n'étais-je demeurée qu'une minute ou deux, en tout, dans cette léthargie impuissante ? En tout cas, à la première bouffée d'air, je sentis la vie se répandre dans mes veines. Mais l'air ne suivait pas, à cause de l'étau qui enserrait encore mes poumons. J'haletais en souffles courts, comme une chienne en chaleur, mais le sang n'arrivait pas à se purifier vraiment dans mes alvéoles comprimées. Alors tout bourdonnait dans ma tête, et je ne voyais plus les couleurs. Mais j'étais sauvée, pourtant ! C'est tout ce qui comptait pour moi.
Le sexe de Raoul, encore gros mais déjà moins rigide se retira de la gorge, et je goûtai sur ma langue les derniers écoulements de son sperme. Je sentis alors, mais cela m'avait totalement échappé jusque là, que l'autre pénis s'agitait dans mon cul. Il m'avait sans doute pénétré au pire moment de ma détresse et, tout absorbé par ma mort que je croyais imminente, par cette totale incapacité de respirer, je n'avais rien senti.
J'avais les larmes aux yeux. J'avais atrocement mal à la gorge. Mais j'essayai tout de même de
me concentrer sur le vit de chair qui labourait mes parois intestinales, qui massait ma prostate, qui échauffait par son va-et-vient constant la rosette de muqueuse, si délicieusement excitable, de ma petite chatte culière. Alors, je me sentis soudain la plus heureuse des femmes. Une douce sensation de plénitude. J'étais vivante alors que j'avais senti la mort de si près. J'étais possédée, excitée, comblée, caressée, entièrement prise. Je sentais vibrer toutes mes parois intérieures, parcourues par un étrange courant électrique.
Comment expliquer un changement aussi brusque ? Simplement que cette porte arrière que Ghyslain venait de forcer une fois de plus, cet orifice culier encore vierge deux jours plus tôt, c'était, j'en prenais conscience désormais, la zone la plus excitable de mon corps. En ce moment même, un tel courant de jouissance me parcourait l'épiderme, que j'en perdais toute mémoire de la v i o l en c e atroce qu'on m'avait fait subir.
Je sentis, sous la couche de latex de mes prothèses mammaires, mes mamelons se durcir. Je regrettai de n'avoir que de petits seins d'homme, de taille dérisoire. Quelle jouissance ça serait de pouvoir sentir sur des seins plantureux la caresse virile d'un amant à qui je pourrais m'abandonner corps et âme, tous orifices ouverts, afin qu'il me prenne de partout à la fois !
Oui! Un jour j'allais demander à Monica de me fournir des hormones, pour avoir un vrai corps de femme, de vrais seins. Pour me sentir encore plus femme. Pour me sentir encore plus excitable. Et plus soumise encore aux clients qui paieraient pour abuser de mon corps.
Mon pénis, toujours enfermé dans son tube de métal, incapable de s'expandre, donc, se mit alors à vibrer en saccades, au rythme du glissement du pénis agresseur dans mon couloir anal. J'étais si excitée que j'aurais voulu que ça dure. Tout le temps. Que ça ne s'arrête jamais ! Mais en même temps, plus l'excitation montait, plus mon pénis bandait, et plus la meurtrissure des chairs comprimées dans leur étau de métal devenait insupportable.
Pour pouvoir me sodomiser, Ghyslain avait dû détacher la courroie qui tenait la cage de fer repliée vers l'arrière. Le petit tube de métal ballottait donc librement, comme un pendentif accroché à mon sexe de femme. Je savais que la douleur, à l'intérieur de ce vestige dérisoire de mon statut de mâle, allait augmenter encore, jusqu'à prendre possession de toute ma conscience, si je ne parvenais pas à mettre fin à la pression érotique qui bandait mon pénis. Je fis un gros effort pour repousser l'éjaculat qui commençait à prendre forme dans mes testicules tendus comme des peaux de tambour. Éclat de douleur intense, comme si on me coupait le sexe à vif, puis la tension diminua.
J'avais réussi ! Je sentis la pression diminuer dans mon pénis enfermé et je pus à nouveau me laisser aller au plaisir, l'autre plaisir, féminin celui-là, de sentir un verge bandée vivre au creux de mes entrailles et entraîner dans ses mouvements des vagues frissonnantes qui rayonnaient sur l'ensemble de mon corps.
Alors j'ouvris la bouche pour caresser à nouveau le sexe puissant du noir. Il pendait mollement sur son entrecuisse, à quelques centimètres de mes lèvres, mais même vidé de sa semence, il conservait une taille impressionnante. J'espérais pouvoir l'exciter encore, avant que l'autre ne laisse échapper son foutre au fond de mes viscères. J'espérais jouir une fois de plus de ce moment unique où deux sexes en phase se vident à l'unisson.
Parcourant de ma langue le tracé des veines bleues sur le mat d'ébène, je suçais avec douceur la peau du scrotum, en faisant rouler entre mes lèvres chacun des testicules, avec juste un peu de pression tendre, puis je massais le bas du membre, enveloppais le gland en le glissant sur mon palais, et je me retirais pour jouer à nouveau de la langue.
Mais le noir avait trop joui, ce jour là. Et dans ma chatte en chaleur, au comble de l'excitation, je sentis soudain couler la sève de l'homme qui m'enculait avec une énergie soudainement redoublée. Je ne pus m'empêcher de gémir de plaisir, de longs cris qui sonnaient comme une lente incantation, pour que la jouissance dure toujours : « Ouiiiii! Fouilles-moi. Ooohh Oui ! Aaahh ! J'veux te sentir... Encules-moi encore... Vas-y ! Comme ça… Ouiii... Encore ! Encooore... Fourre moiiii! Longtemps ! Oh oui, que j'aime ça ! »
-
« T'aimes ça, hien, petite salope! »
-
« Oooooohhh Ouiiii. Arrêtes pas! Encooore!... »
-
« Dis-nous que t'es rien qu'une petite enculée. »
-
« Ouuiii ...Je suis rien qu'une petite enculée... J'dirai n'importe quoi, mais continue ... Ooohhh! J'aime ça. Continue à me labourer. »
-
« Aaarrrh... Tiens... J't'encules, salope ! »
-
« Ouiii ...Encules-moi ...C'est ça ...Comme Ca! »
Il fallut bien que ça arrête, hélas! Ce qui me fascinait, c'était qu'une fois de plus (mais combien de fois ce jour là ? Je n'en faisais plus le décompte) j'étais venue, totalement, d'une jouissance intégrale, dans chaque fibre de mon corps, sans pourtant que mon pénis ne rebande. Comme si mon organe mâle avait fini par comprendre qu'il était exclu de cette fête de mon corps de femme.
C'est alors seulement que j'appréciai vraiment l'instrument de torture que Monica m'avait fait revêtir. Ce harnais qui contraignait mon sexe dans un canal minuscule n'était pas seulement un instrument de punition. C'était aussi un outil efficace de transformation: en m'empêchant de jouir à la manière d'un mâle, par une brusque libération de toute mon énergie, la cage de fer me permettait d'atteindre un niveau d'excitation érotique que je n'avais jamais connu auparavant. Je jouissais comme une femme. Et même après que Raoul et Ghyslain se furent retirés, d'autres vagues de chaleur me parcouraient le corps, d'autres contractions internes m'excitaient les muqueuses, d'autres pulsations modulaient mes mamelons. Je jouissais encore.
J'étais affaissée contre le sol. Je ne sentais plus la moindre douleur. J'étais tout à fait bien dans ma peau, malgré toutes les contraintes imposées à mon corps. Mes deux maîtres s'étaient étendus sur le lit et discutaient de choses et d'autres, sans me prêter attention. Délicieux moment de calme après l'amour.
Puis ils m'offrirent de m'étendre à côté d'eux. On se mit à parler: de ce qu'ils faisaient dans la vie, l'un et l'autre; de ce que je faisais moi-aussi, quand je n'étais pas esclave. Ils s'étonnèrent que je fus journaliste, s'inquiétèrent un peu de l'article que je pourrais faire sur eux, mais se laissèrent facilement rassurer. Après tout, je n'aurais certainement pas le beau rôle, eus-je l'idée de raconter cette histoire. Je n'étais pas d'accord et le leur dit aussitôt : oui, j'avais le beau rôle; deux hommes à mes côtés; une maîtresse comme Monica; une vie centrée sur le sexe...
C'est dans cette position de tendresse partagée que Monica nous retrouva, de longues minutes plus tard, lorsque son client fut reparti. Elle s'informa auprès de ses hôtes du comportement
de « la bonne ».
-
« Elle a été impeccable, Monica. Cette fille-là, c'est une trouvaille! J'espère que tu vas nous la garder longtemps en aussi bonne forme, » répondit Ghyslain.
-
« J'espère moi-aussi, » dit Monica, avec comme une interrogation dans le regard.
Je n'osai pas répondre. Tout était si confus dans ma tête. À mesure que les frissons de l'orgasme s'étaient dissipés, je recommençais à sentir la douleur de mes pieds, de mon sexe harnaché, de mon bas-ventre enfermé dans un corset tyrannique, de mes poumons qui avaient peine à pomper assez d'air, avec aussi dans l'estomac cet excès d'acidité, à cause de l'urine, ou simplement parce que j'avais trop peu mangé. J'avais mal à la gorge, mal aux joues distendues, et horriblement soif. Je sentais sur mes fesses la chaleur des lanières. Mes testicules étaient en feu. Tout mon corps était souffrance.
Je pris soudainement conscience qu'il s'agissait en fait d'un jeu très dangereux. J'eus alors envie que tout ça prenne fin. De crier « A l'aide! » De sortir de la torpeur où je m'étais laissée emprisonner depuis deux jours. Mais en même temps, je revoyais mentalement tous les moments magnifiques vécus depuis ma rencontre avec Monica. Cet érotisme trouble quand elle m'avait lié les mains et maquillée dans les toilettes des femmes, puis forcée à sortir comme ça, en pleine rue, le premier soir. La fascination quand, le lendemain, elle avait fait de moi une femme magnifique, que nous étions sorties « en filles » dans un grand restaurant. Le plaisir unique de m'être sentie désirée par deux hommes, de les avoir fait jouir, et d'avoir découvert avec eux le plaisir de faire venir deux hommes en même temps, un sexe dans la bouche, l'autre dans les viscères. La découverte que je pouvais être plus heureuse encore, d'un orgasme plus total, en faisant venir un homme, enserré dans mes lèvres fessières, qu'en dispersant mon sperme. Et la fascination ressentie, toute cette dernière journée, devant ce corps si parfait de l'athlète noir.
Une chose me paraissait claire. J'avais touché ce week-end le plus bas fond de la dignité humaine; j'avais connu les plus grandes détresses imaginables; j'avais même frôlé la mort et j'en portais encore la douleur atroce. Mais j'avais réalisé mes fantasmes les plus intimes : j'étais devenue, totalement et entièrement, une femme-esclave, sans autre besoin que d'être prise, abusée, mortifiée, subjuguée, réduite à l'état de matrice sexuelle.
Et cette obsession, je n'allais plus jamais la perdre. Ça, je le savais.
Je me relevai avec peine, me juchai sur mes souliers à talons acrobatiques, fit face à Monica en baissant les yeux aux sols. « Madame! J'ai pris ma décision. Vous pouvez compter sur moi comme esclave, aussi longtemps que vous le désirerez. »
-
« As-tu bien réfléchi, Claudia ? »
-
« Je vous l'ai dit, madame... J'en ai horriblement peur... Je souffre énormément, dans mon corps et dans mon âme, au moment où je vous parle. Mais ce que vous m'avez fait connaître, c'est comme planté dans moi. Je pense plus pouvoir l'arracher... »
Alors, j'ai éclaté en sanglots. Incontrôlables. Je suis tombée à genou devant Monica et l'ai regardée, suppliante : « J'ai peur, madame Monica... J'ai peur...nnnff...nnnff... Je vous en prie...nnnff... Protégez-moi. J'vous appartiens. »
Alors, sans même me regarder, elle m'a repoussée du revers de la main. « P'tite braillarde, va ! J'ai d'autres choses à faire que d'écouter des états d'âme. Allez ! Déguerpis ! »
J'ai donc quitté la pièce, désespérée, perdue, souffrante, pendant que j'entendais Monica parler et rire avec ses deux clients.
CHAPITRE IX:
Quand Ghyslain et Raoul furent partis, je n'eus même pas le bénéfice d'une relâche, nécessaire pourtant, tant j'étais épuisée. Mais Monica aussi se sentait fatiguée. Elle avait reçu deux clients en après-midi, deux hommes ayant sollicité ses talents de dominatrice, et elle avait besoin, pour récupérer, des soins attentifs de sa nouvelle esclave personnelle. « Il faut maintenant que tu me prouves que tu peux te rendre utile autrement que comme un cul ouvert à tous, ma petite! Viens me
donner un bain. Viens me déshabiller, me laver, me caresser... Et tâches d'être douce. Je suis morte! »
Elle était habillée dans un étrange attirail de cuir noir : à partir d'un cache-sexe décoré de rivets métalliques, des lanières parcouraient son ventre et sa poitrine, en encadrant ses seins dénudés. Elle portait aussi un collier de cuir, des bottes à talons-aiguille, des gants couvrant la totalité du bras, et une casquette. Menaçante amazone, image typique des filles sadiques qu'on voit dans les magazines spécialisés. Vision presque caricaturale. Elle ne ressemblait guère à la Monica, si délicieusement ambiguë que j'avais connue deux jours plus tôt.
« Ça, ma petite Claudia, c'est, comme qui dirait, mon costume de travail. Mes clients d'aujourd'hui, ils ne sont pas du genre subtils. Pas beaucoup d'imagination érotique. Pour jouir, il leur faut une maîtresse qui ait l'air menaçante, qui les insulte et qui leur donne de bonnes sessions de fouet. »
Elle continua le récit de ses ébats « professionnels » tout en m'attirant vers sa chambre à coucher. Je la suivis avec peine, toujours juchée sur mes chaussures impossibles, emprisonnée dans mon corset de plus en plus intolérable, avec ce sexe encapsulé qui pendait sous ma jupe de soubrette. J'étais étourdie, malade. Mais il me fallait tenir dignement mon rôle devant Monica. Je l'écoutais en essayant d'oublier ma fatigue, ma douleur.
« Remarque bien, poursuivit-elle, que l'avantage avec ces hommes-là, c'est que ce sont des impuissants qui ne demandent pas à te foutre leur queue dans le vagin pour jouir. J'ai qu'à jouer mon rôle de tortionnaire et ils éjaculent comme des porcs. C'est mon système, maintenant : mes clients qui veulent user de leur foutre, c'est des petites esclaves comme toi que je leur fournis. Des petites putes qui ne demandent que ça. Des petits culs qui aiment être défoncés. Des petites bouches suceuses qui font pas les difficiles. Qui prennent tout ce qu'on leur donne : de la merde, de la pisse, des queues, des chattes... Hein ? N'importe quoi te fait jouir, n'est-ce pas, Claudia chérie ? »
-
« Oui, madame. »
-
« Alors moi, je ne garde que les autres clients, les amants platoniques, ceux qui sont moins exigeants, ceux qui baisent dans la tête, pas dans les couilles. C'est bien moins éreintant comme ça! Mais n'empêche que de passer une journée dans ce cuir, à faire tourner le fouet à gauche et à droite, ça finit par me donner chaud. Alors, ma petite Claudia, voici ce que tu vas faire : tu vas m'enlever tout cet attirail de clown, je vais m'étendre sur mon lit et tu vas me masser doucement avec une éponge savonneuse et un peu de crème parfumée. »
Elle me tendit une éponge, du savon, une petite bassine d'eau tiède et un flacon d'huile légère à l'odeur fascinante. Je déposai le tout sur sa table de chevet et l'aidai à enlever ses lanières de cuir. Je m'agenouillai devant elle pour lui retirer ses bottes et ses gants, ce qui me permit de voir de près son corps parfaitement nu. Je me dis que c'était bien la plus belle des femmes. Comme j'aurais aimé avoir un corps pareil ! Des seins aussi parfaits ! Hélas ! J'étais née avec ce corps d'homme, si rustre, dont j'avais maintenant si honte. Malgré tous les efforts de cette divine maîtresse, mon corps demeurait en effet celui d'une travestie un peu ridicule aux allures de putain de bas étage, vulgaire parodie de l'autre sexe.
Oh, Monica ! Sauras-tu un jour faire de moi une femme digne de rester en ta présence ? Aurais-je un jour des seins aussi magnifiques que les tiens, une peau douce comme la tienne ?
Quand elle fut étendue sur le ventre, je pris l'éponge pour laver doucement son dos, avant de la masser avec un peu d'huile parfumée. Elle se retourna ensuite et je fis de même sur son ventre. Puis je rafraîchis ses jambes, ses aisselles et ses bras.
« Merci Claudia. Ca va mieux. Maintenant j'ai un peu faim. Va dans la cuisine, me chercher quelques fruits. Et tu reviendras ici t'agenouiller devant moi. »
Je me relevai, péniblement encore. Je n'avais presque rien mangé depuis le matin, si ce n'est que les deux ou trois bouchées avalées péniblement le midi, arrosées d'urine, et bien sûr les nombreuses rasades du foutre de mes deux tortionnaires. Encore heureux que le sperme soit, somme toute, une matière très nourrissante ! Mais ce qui m'affaiblissait, surtout, c'étaient les entraves. Je ne savais pas combien de temps j'allais pouvoir endurer le supplice. Et combien de temps Monica comptait-elle me garder ainsi à son service avant de libérer mon corps de ses multiples prisons. La marche vers la cuisine et le retour nécessitèrent un effort surhumain. Et quand je voulus m'agenouiller devant Monica; je perdis presque l'équilibre. Je fondis en larmes, une fois encore.
-
« Qu'est-ce qui va pas, Claudia chérie ? »
-
« Je suis morte, madame... Je suis épuisée... J'ai rien mangé. J'ai souffert. J'ai été prise de toutes les façons. J'ai failli être étouffée. Je vais perdre connaissance, je crois. Je vous en supplie, madame. Laissez-moi un peu de répit. Je vais bien m'occuper de vous, mais déliez mon corset. Je vais perdre connaissance. »
-
« Pauvre Claudia. Pauvre petite garce ! Tu t'imagines que t'es la première que je prends en charge de la sorte! T'en fais pas. Au début, elles pensent toutes qu'elles vont mourir. Mais la nature est bien plus forte que ça. Je pourrais te laisser une semaine encore dans ce corset, avec ton sexe enfermé dans ce petit tuyau ridicule. Oh ! Tu souffrirais, bien sûr. Le martyre ! Mais tu crèverais pas. »
-
« Je vous en prie, maîtresse... »
-
« Tais-toi, petite polissonne ! C'est moi qui parle ici, » lança-t-elle avec un ton soudainement rageur. « D'abord, il te reste deux tâches à faire, et tu vas les faire habillée comme tu l'es. Et t'es mieux de bien les faire parce que, sinon, tu devras tout recommencer. La première, c'est le lavage des draps et du couvre-lit que tu as souillés ce midi. Ça, on avait convenu que tu le ferais ce soir. Ensuite, y a le ménage complet de cette chambre, du salon et de la cuisine. Puis, on va descendre tous les deux dans ma salle de torture, en bas. Mon petit donjon est un peu en désordre, après la visite de cet après-midi, et je t'indiquerai où mettre les choses.
Mais ensuite, quand tu auras fini le ménage, avant de te libérer, tu auras droit à ces quelques coups de fouet que je t'ai promis pour ton dégât de cet après-midi, tu te rappelles ? J'ai pour toi une belle grande verge de cuir qui laisse de jolies marques sur les peaux tendres. Tu verras comme c'est sexy! Tu peux le considérer comme une punition mais, en fait, c'est plutôt une marque d'affection. J'aime bien que mes esclaves emportent avec elles des souvenirs de leur maîtresse, en quittant ma demeure. D'autant plus qu'avec de grandes cicatrices rouges sur les fesses, ça vous coupe l'envie d'aller baiser ailleurs ! »
« Alors, c'est ça ton programme, ma petite. Après ça seulement, tu rentreras chez toi. »
J'aurais sans doute dû me sentir terrifiée par ce programme. Mais je savais que je n'avais plus le choix. Qu'elle ferait tout ce qui lui semblait amusant et cruel. Alors, seule la perspective de me libérer enfin de ce cauchemar ne parut digne d'intérêt, comme une lueur, enfin, après une longue nuit. J'en fus profondément heureuse et c'est avec une sincérité non feinte, un bonheur profond, je crois, que je lui répondis; « Oh! Merci, Madame Monica... Merci beaucoup ! »
C'est ainsi que je dus passer encore deux bonnes heures debout, dans mes vêtements de suppliciée. Je fis tout de même les tâches à la satisfaction de Monica, qui m'annonça donc que la punition promise serait réduite à cinq coups de verge.
Elle me fit d'abord passer dans la pièce qui m'avait servi de chambre, la première nuit. Elle m'y fit enlever mes vêtements de soubrette. Puis délaça (enfin!) mon corset. Quel soulagement! Je sentis soudainement l'air entrer dans mes poumons. Puis une étrange douleur intérieure, au moment où toutes mes viscères reprenaient ensemble leur place normale, après ces longues heures de compression à la limite du tolérable.
Je ressentais une terrible douleur au dos. Je voulus masser mes reins, de mes mains aux ongles rouge vif. Monica nota le geste : « T'as mal au dos, petite? T'en fais pas, c'est toujours comme ça, avec un corset très serré. Et c'est ça qui est magnifique avec ces petits chefs d'œuvre de la mode victorienne : plus tu vas en porter, plus ton corps va se mouler aux formes de ses baleines, et plus les muscles du dos, qui n'auront plus rien à soutenir, vont s'affaiblir. Après quelques mois, non seulement tu trouveras ces corsets confortables, mais tu ne pourras les enlever que pour t'étendre. Parce debout, sans corset pour te soutenir, ton mal de dos deviendra insupportable. »
Monica me fit ensuite signe de m'asseoir. Elle prit de ses mains si fines mon appendice urinaire, toujours enfermée dans sa gaine de métal. Elle desserra les vis qui refermaient le tube, qu'elle fit ensuite glisser pour dégager la ridicule petite chose flasque qui s'y terrait. Malgré cette main si douce, l'organe demeura inerte. Je n'avais même plus, je crois, l'énergie pour bander. Monica s'en réjouit : « Ça fait bien plus féminin comme ça. Juste une petite bosse, comme un clitoris. »
Puis, comme si elle était séduite par la docilité de ce sexe qui avait pourtant si souvent bandé et éjaculé sans permission depuis le matin, elle ajouta : « T'es un petit animal facile à dompter, Claudia chérie. Je sens qu'avec toi, il sera possible de pousser l'exploration très très loin. Tu ne regretteras pas le jour où je t'ai tirée de ta merde pour t'initier à ta nouvelle personnalité. Tu réalises le progrès que tu as fait en deux jours à peine ? T'es déjà entièrement possédée. Crois-moi, tu vas bientôt être la plus heureuse et la plus servile des esclaves ! »
Elle me fit garder ma jarretière et mes bas de nylon, mon soutien-gorges et mes faux seins, ma perruque et mes souliers. « On n'a pas travaillé toute cette fin de semaine pour faire de toi une femme du monde, ma petite, pour te laisser redevenir un homme à la première occasion, hein ? Alors, quand t'es chez moi, tu dois toujours conserver au moins un minimum de féminité. Compris ? »
-
« Oui, madame. »
-
« D'ailleurs, ma petite Claudia, quand tu partiras d'ici ce soir, je ne veux pas que ça soit dans tes habits d'homme. Tu vas rester comme tu es là. Je vais te prêter une jupe, un fuseau et quelques accessoires, et c'est comme ça que tu vas rentrer chez toi, O.K. ? Une fois dehors, tu pourras toujours te débrouiller comme tu veux, mais c'est en femme que tu sortiras d'ici. Compris ? »
-
« Mais, madame !... J'aurai jamais le courage ! »
-
« Voyons, petite idiote. Après tout, hier, tu es bien sortie en fille, et t'as eu un fichu succès, non ? »
-
« Mais vous étiez à mes côtés, madame ! »
-
« Bon. Je t'accompagnerai ce soir encore, si tu veux. Mais je veux que pour moi, à partir de maintenant, tu ne sois toujours que Claudia. Quand tu reviendras chez moi, à l'avenir, et que j'ouvrirai la porte, c'est Claudia que je veux voir. Pas cet homme moche que tu étais vendredi dernier, dans ce bar sordide où je t'ai repêchée. »
-
« Bien... Je vous le promet, madame. Vous m'avez tellement transformée, ces derniers jours, que je crois que je ne serais plus capable de redevenir vraiment un homme, de toute façon ! »
-
« Si tu veux mon avis, d'ailleurs, ajouta-t-elle d'un ton moqueur, avec les sourcils arqués que je t'ai taillés hier, même en homme, t'auras l'air bizarre ! Alors, si tu veux pas que les voisins te regardent de travers, t'es aussi bien de demeurer travestie pendant deux ou trois semaines, le temps que ça repousse. »
Elle me fit alors descendre dans sa salle de t o r t u r e, une pièce que je n'avais pas encore visitée. Quelle vision horrible que ces arceaux, ces tables de supplice, ces anneaux aux murs et au plafond, et cette collection de férules, fouets, verges et autres courroies disposée sur le mur !
Autour de deux ou trois établis qui servaient, au centre de la pièce, de « tables d'opération » pour certains types de supplices dont je ne savais rien encore, étaient dispersés certains instruments qu'elle avait utilisés avec ses clients du jour. Elle m'indiqua où ranger ces objets. Elle m'entraîna ensuite vers une petite banquette recouverte de cuir, dont la surface était souillée de cernes.
« Allez. Montre-moi ce que tu sais faire de ta langue. Je veux que ce cuir soit propre comme neuf. »
Je devinai immédiatement, au goût âcre et salé de la souillure, qu'un de ses clients y avait éjaculé. Mais ce goût, loin de me déplaire, me fit revivre avec plaisir les moments si intenses vécus depuis deux jours. Je lapai le sperme séché avec délectation, en sentant une fois de plus l'excitation monter dans mon ventre. Une excitation puissante, qui secoua mon corps. Une excitation que je ne ressentis pas dans mon sexe d'homme, chair plutôt inerte, ersatz inutile de ce qui avait été jusque là un pénis plutôt fier, mais dans ma grotte anale, ouverture chaude et vibrante, dont le sphincter maintes fois violé recommença ses convulsions de désir. Comme si mon anus appelait avec fièvre une queue pour l'emplir.
La passion que je mettais à lécher ce cuir n'échappa pas à Monica. « Ma parole, Claudia. Tu y prends goût? »
- « Madame. Excusez-moi de vous dire ça, mais vos amis m'ont tellement prise, aujourd'hui, ils m'ont tellement comblée, que je me sens vide, maintenant. Comme si je n'étais complète qu'avec ces deux sexes en moi. Et alors, cette odeur, ce goût... Ça m'excite tout l'intérieur. Ça me bouleverse. »
Monica me fit ranger les dernières choses, et me poussa ensuite, doucement, sans la moindre violence, contre la paroi de pierre, au fond de son donjon. « Claudia. Je tiens à te dire que j'ai été très satisfaite de toi, dans l'ensemble. Il y a ce vit un peu trop prime qu'il faudra mieux apprendre à contrôler, mais en te voyant ce soir, j'ai l'impression qu'on a déjà fait un bon bout de chemin. Oui! Je suis sûre que ça viendra bien assez vite. Car pour donner du plaisir aux hommes, tu es franchement douée. Tu es peut-être la meilleure esclave que j'ai eue. La plus prometteuse, en tout cas. »
Tout en parlant, elle m'attacha les poignets à un anneau qui pendait d'une poulie, au plafond. Puis, elle tira sur une sangle et mes pieds quittèrent le sol. J'étais maintenant douloureusement suspendue par les poignets, en position d'impuissance complète, les pieds ballants à quelques centimètres de terre.
Elle continua de parler: « Ces coups de verge que je vais te donner, comme je te l'ai dit, ce n'est pas tant une punition qu'une preuve de soumission que j'exige. Quand tu partiras de chez moi, tout à l'heure, tu en porteras la marque. Quand tu voudras t'asseoir, cette semaine, la douleur te rappellera que tu es ma chose. Que pour toi, désormais, rien d'autre ne doit compter que de m'obéir. Es-tu prête à recevoir mes coups ? »
Elle parlait d'une voix si douce, envoûtante comme le chant d'une sirène. C'était comme une prière. Une cérémonie sacrée. Une sorte de baptême de douleur par lequel j'aurais accès à la vie nouvelle qu'elle m'avait fait connaître. J'eus alors vraiment envie de ce châtiment qu'elle m'offrait avec une telle gentillesse.
-
« Oui, Monica. Je suis prête. »
-
« Supplie-moi de te frapper. Je veux t'entendre réclamer mes coups. »
-
« Monica, ma maîtresse adorée, je veux que vous me frappiez. Je veux porter votre marque. Frappez-moi... Frappez-moi, je vous en prie ! »
Le premier coup s'abattit en travers de mes fesses, dans un pincement sec, qui creusa dans mes chairs une mince fente rouge. Je parvins avec peine à retenir mon cri. Puis vint le deuxième coup. Même douleur. Même silence. Un autre pincement. Un autre encore. Et le dernier enfin. J'avais les dents serrées, mais j'étais très fière de moi : je n'avais pas laissé filtrer le moindre son. Ni cri, ni soupir. Triomphe complet de la victime sur la douleur qu'on lui inflige !
Quand elle eut fini son travail de t o r t i o n n a i r e, quand elle relâcha les ganses et que je repris pied au sol, quand elle s'approcha pour me libérer les poignets, je me retournai vers elle, follement heureuse de ma performance, comme si je venais de briser quelque record du monde, et lui chuchotai : « Merci beaucoup, maîtresse ! »
Elle vit mon sourire, sincère, témoignage si évident de ce bonheur accessible seulement dans le don total de soi, et elle m'embrassa sur la bouche. Ce fut un baiser de passion, le premier que m'ait donné cette maîtresse incomparable.
Il allait être bientôt dix heures, le soir. Monica décida qu'il était temps de me renvoyer chez moi. Mais elle me f o r ç a d'abord à remettre le corset que j'avais porté la veille. J'en fus horrifiée.
- « Allez, sois raisonnable, Claudia. Sans ce corset, t'as pas la taille qu'il faut pour porter les belles choses que j'ai préparées pour toi. Laisses-toi faire. Et puis, je te l'ai dit, on s'habitue à ça, quand on le porte tous les jours. Et bientôt, tu pourras plus t'en passer ! »
Et alors, sans me laisser le temps de réagir vraiment, elle tira très fort sur les lacets. Docilement, je vidai mes poumons de tout leur air, rentrai mon ventre autant qu'il me l'était possible, ce qui lui permit de refermer complètement l'étau, retranchant dix bons centimètres à ma taille comprimée. Elle prit ensuite de petits anneaux de métal sur une table basse, les glissa dans les oeillets du corset et scella ainsi la chose de telle sorte qu'il m'était désormais impossible de l'enlever par moi-même.
« Voilà ! Te voilà prisonnière de ce corset, ma petite. À moins que tu trouves quelqu'un qui accepte de t'en libérer! Mais là, tu auras à fournir des explications et tu vas voir que ça peut devenir gênant. Et puis, quand on va se revoir, toi et moi, je veux te retrouver exactement dans cet état. Alors si t'enlèves ton corset, faudra aussi trouver quelqu'un pour te le remettre ensuite. Avec les anneaux. »
« Et si tu prends une douche, faudra pas t'en faire. Le tissus supporte bien l'eau. Mais faudra compter un peu plus de temps pour le séchage, hein, ma petite ? Si tu t'essuies bien, une heure à une heure et demie devraient suffire. »
-
« Comment je vais faire pour respirer, madame ? Et pour manger ? »
-
« Pour respirer, on s'y fait. Rappelles-toi ta soirée d'hier. Puis tu t'habitueras à ne pas t'essouffler, à ne pas faire trop d'efforts, à être plus féminine, en somme ! Quand à la bouffe, ça ne te fera pas de tort de manger un peu moins. Mais le truc, ici, c'est de prendre plusieurs petits repas, jamais plus que quelques bouchées à la fois. C'est pour ça qu'on disait des femmes du XVIIIe siècle qu'elles n'avaient qu'un appétit d'oiseau. Mais c'est comme ça qu'on obtient une taille fine. »
Elle me prêta une camisole soyeuse, de couleur noire, et les culottes assorties, changea mes bas, me fit remettre les souliers. Elle me tendit une jupe courte mais confortable en tissus extensible noir, un chemisier blanc de tissus lustré, délicieusement doux à porter, et un tantinet translucide, pour laisser apparaître le dessin de la camisole en dessous. Elle me tendit une sacoche. Une trousse de maquillage. Quelques accessoires. « Tu en connais beaucoup de putes qui, pour quelques baises, passent un week-end complet logées et nourries, et repartent avec une garde-robe complète de nouvelles fringues ? T'es gâtée, Claudia. Mais cette semaine, il faudra bien que tu fasses ta part et que tu t'achètes quelques robes, quelques jupes, quelques dessous. Tu dois bien avoir un peu de fric à toi, non ? »
-
« Oui, Madame. »
-
« Alors je te laisse une adresse. Tiens. Tu y trouveras tout ce qu'il te faut. Et la patronne te donnera des conseils. C'est une amie à moi. Elle a toujours habillé mes esclaves. »
Elle me tendit la carte d'affaires d'une boutique de vêtements et lingerie féminine. J'ai toujours rêvé d'entrer un jour dans de tels endroits et d'y faire des achats pour moi. Mais je n'avais jamais eu le courage. Aujourd'hui, cela devenait enfin possible !
Elle fit quelques retouches à mon maquillage. Dans la glace, je notai que mon apparence était plus discrète que pour ma sortie la veille. Moins frappante, en tout cas. Mais je n'eus guère de
peine à me convaincre que c'était préférable si je voulais vivre en femme au quotidien, ou au moins me rendre jusqu'à chez moi sans attirer les regards de tous les passants.
Ainsi vêtue, maquillée, coiffée, Monica me fit sortir, et me fit monter dans son auto. Elle ne me reconduisit toutefois que jusqu'au premier métro : « Allez, c'est ici que tu sors ! »
-
« Ici ? Au métro ? »
-
« Te fais pas de bile, Claudia. Ça va très bien se passer. »
-
« Oui, sans doute... Et quand voulez-vous que je revienne vous voir ? »
-
« J'ai ton numéro de téléphone, Claudia... Je t'appellerai cette semaine. Si tu l'acceptes alors, je t'enverrai peut-être des clients chez toi. Mais en attendant, prends le temps d'y penser, Claudia. C'est un choix important, qui mérite bien quelques réflexions. Si tu décides de plonger avec moi, ta vie cessera de t'appartenir. Ton corps aussi. Tu ne seras plus que l'objet du fantasme des autres, esclave efféminée, 24 heures sur 24 éventuellement. C'est vers ça que je t'emmène. Je suis certaine que c'est là ton destin, que tu y trouveras ton seul bonheur. Mais je pense qu'il vaut mieux que tu y réfléchisses un peu. Parce qu'après, c'est sans retour. »
-
« Monica, je peux vous poser une seule question ? »
-
« oui. Vas-y. »
-
« Êtes-vous déjà allé aussi loin que vous le dites, avec d'autres hommes... enfin d'autres... personnes comme moi ? »
-
« J'ai eu plusieurs débutants. J'en ai eu un seul qui a accepté le défi que je te propose. Il a vécu trois ans avec moi, comme mon esclave sexuel. À la fin, c'était une femme superbe, qui faisait retourner tous les regards dans la rue. Et une bête sexuelle qui ne connaissait aucune limite. »
-
« Que lui est-il arrivé? » demandai-je avec angoisse.
-
« Un client m'a fait une offre et j'ai accepté de la vendre. La même chose pourrait t'arriver un jour, Claudia. Mais si je l'ai vendue, c'est parce que depuis quelques mois, elle s'était laissée posséder totalement par cet homme. En fin de compte, elle était déjà à lui. Je n'y pouvais rien. Alors, on a convenu d'un prix. Ca fait un an, déjà. Et t'es la première proie que j'attrape depuis un an, qui me paraisse aussi douée ! »
-
« Et aujourd'hui, elle est heureuse? »
-
« Oui... Enfin, je pense. Je l'aurais pas vendue, sinon. Mais c'est difficile à dire, avec les vraies esclaves. Même les pires horreurs peuvent leur procurer du bonheur... Regarde ton propre cas, Claudia : tu étais bien heureuse, aujourd'hui, avec cette brute de Raoul, non ? »
Je n'ai pas répondu. J'ai souri à Monica. Je lui ai dit que j'attendrais son appel. Je lui ai demandé de se hâter, de ne pas m'abandonner. Je l'ai remercié pour les fringues. Et pour tout. J'avais les larmes aux yeux. L'émotion, je crois. Alors, je l'ai embrassée sur la joue, discrètement. Elle m'a dit bonsoir. Je suis sortie de l'auto. J'ai marché courageusement, dans mon déguisement de femme, en direction des portes du métro.
Je sentais l'air frais de la nuit s'infiltrer sous ma jupe un peu trop courte et caresser mes jambes couvertes de nylon. Ou s'infiltrer par les pores du tissus si léger de mon chemisier. Une sensation de surface, comme une caresse du vent, un frisson, tellement étranger à l'expérience vestimentaire des hommes. Je sentais l'air remonter jusqu'à ma culotte et lécher à travers leur tissus délicat les cicatrices encore fraîches sur mes fesses. Oh ! Quelle brûlure agréable. Même à distance, Monica continuait de la sorte à me posséder. La douleur me devenait agréable parce qu'elle lui appartenait.
J'entendais mes talons claquer contre les dalles du trottoir. Un bruit tellement familier quand on y pense, mais que j'avais toujours associé à la démarche de l'autre, de la femme. Ici, c'étaient mes pas qui claquaient de la sorte. Mes pas, qui empruntaient cette démarche fragile des filles du trottoir, et ce balancement érotique, rendu nécessaire par le port de talons très hauts. Certes, ce n'était plus l'exercice périlleux de la marche dans les talons acrobatiques qu'on m'avait fait porter en après-midi; mais cette fois, comme la veille au restaurant, ce n'était plus un jeu intime: je marchais en public, exposée au monde. J'étais cette femme qui marchait vers la bouche de métro, en tenant son balan sans trop de peine, mais avec juste une certaine impression de fragilité. J'étais cette femme-objet, cette femme bibelot, cette femme-désir, vulnérable.
En m'approchant de la petite foule qui attendait à la porte et à l'arrêt d'autobus juste à côté, je fis un effort pour ne pas voir les regards qui se tournaient vers moi. Puis je réalisai rapidement qu'il n'y en avait pas tant. Et n'est-ce pas du reste le lot de toutes les femmes, lorsqu'elles marchent en public en jupe courte et en talons hauts ? En fin de compte, Monica avait raison: je passais plutôt inaperçue.
Ca me rassura, et me déçut tout à la fois. Après tout, avec ce corset qui me donnait des formes, avec ma jupe serrée et ce chemisier soyeux d'apparence sage et sophistiquée, n'aurais-je pas dû faire tourner quelques têtes ? Alors j'eus envie, moi, de regarder les hommes autour, droit dans les yeux, de provoquer leur regard, de leur offrir un sourire invitant. De les attirer comme une araignée dans sa toile. Et de m'offrir.
Je sentis une fois encore mon anus s'ouvrir, se serrer, s'ouvrir encore. Pulsation frénétique de ma petite chatte culière qui mouillait du désir de ces inconnus dont j'aurais tant souhaité l'agression. À ce moment précis, partagée entre la douleur des stries gravées sur mes fesses, la douce fraîcheur du vent sur ma peau, et la chaleur profonde de mon anus qui appelait la chair bandée, j'aurais tant souhaitée me faire empaler par le premier homme venu ! Un regard aurais suffi, pensai-je. Mais je n'ai pas osé. Trop timide encore en public, trop peu sûre de mon apparence, j'ai préféré tenir les yeux baissés,
Et puis, il y avait Monica, peut-être encore dans son auto, derrière moi. Je me suis retournée juste à temps pour voir sa voiture repartir. J'étais maintenant définitivement seule. Je me suis engouffrée dans le métro.
Baptême de la foule en solo. Il fallait bien que je m'y risque, puisque j'étais bien décidée à ne plus revenir en arrière, du moins pas complètement. Non ! Je n'allais pas enterrer cette sexualité sauvage que Monica avait fait éclore en moi après tant d'années de latence.
À l'intérieur de la station, je pris place sur une banquette pour attendre le train. Je profitai des quelques minutes d'attente pour faire le point, après ce week-end d'orgies et de souffrances. Voilà: je portais un corset qui me donnait des formes féminines; j'avais les sourcils finement épilés et, sous ma perruque et mon maquillage, je ressemblais certes plus à une femme qu'à un homme; dans ma tête aussi, puisque c'est en femme que je désirais séduire et être séduite.
J'étais femme, en public, et m'y sentais à l'aise maintenant. À cause de cette sensation si douce de contact avec le vent. À cause du désir érotique qui m'avait assailli tout à l'heure, peut-être. Ou à cause de cette détente si paisible maintenant. Alors, je m'étonnai de me trouver si confortable dans ce corset serré. Monica avait donc encore raison : on s'habitue à ce genre d'attirail.
On n'a qu'une vie à vivre, me dis-je alors. Pourquoi ne pas explorer à fond ce qu'elle a à offrir ? Mon univers d'homme, rangé, studieux, j'allais donc l'enterrer pour laisser toute la place à cet autre monde qui s'ouvrait, jusqu'à la limite de mes rêves. J'allais dorénavant vivre en femme, en tant qu'esclave sexuelle de Madame Monica, disponible à tous ceux et toutes celles qu'elle me commanderait de servir.
Et je sentis alors comme un liberté profonde s'épanouir en moi. Une soudaine légèreté de l'être... Je n'aurais plus jamais le moindre soucis. Plus d'autre dimension que l'esclavage. Plus d'autre responsabilité que l'obéissance totale.
J'étais femme, esclave et libre.
Priscilla
Cette ressource n'a pas encore été commentée. |
Ce site Internet est réservé à un public majeur et averti et est conforme à toutes les règlementations françaises en vigueur. Il contient des textes, des liens et des photos classées X qui peuvent être choquantes pour certaines sensibilités.
Je certifie sur l’honneur :
- être majeur selon la loi en vigueur dans mon pays.
- que les lois de mon état ou mon pays m'autorisent à accéder à ce site et que ce site a le droit de me transmettre de telles données.
- être informé du caractère pornographique du serveur auquel j'accède.
- je déclare n'être choqué par aucun type de sexualité et m'interdit de poursuivre la société éditrice de toute action judiciaire.
- consulter ce serveur à titre personnel sans impliquer de quelque manière que ce soit une société privée ou un organisme public.
Je m'engage sur l'honneur à :
- ne pas faire état de l'existence de ce serveur et à ne pas en diffuser le contenu à des mineurs.
- utiliser tous les moyens permettant d'empêcher l'accès de ce serveur à tout mineur.
- assumer ma responsabilité, si un mineur accède à ce serveur à cause de négligences de ma part : absence de protection de l'ordinateur personnel, absence de logiciel de censure, divulgation ou perte du mot de passe de sécurité.
- assumer ma responsabilité si une ou plusieurs de mes présentes déclarations sont inexactes.
- j’ai lu, compris et accepte sans réserve les conditions générales rédigées en français même si j’ai usage d’un traducteur automatique ou non pour accéder à ce site internet.
Toutes les images contenues dans ce site sont en accord avec la loi Française sur la pornographie (aucune image de mineur n'est présente sur ce site)